Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 08:11

Un coup de gueule. En ce moment chacun récupère de l’argent comme il peut. C’est ce que fait l’éditeur qui a sorti mes trois premiers bouquins et il le fait sur mon dos ! Je lui ai promis de la pub en échange : le poème ci-dessous. Si vous écrivez ne passez jamais par Bénévent l’éditeur qui se veut du bien avec le bien des autres !

Lorsque tu travailles pour Bénévent

Ton argent devient du vent.

Les auteurs réclament leur dû,

Bénévent dit que tu n’as rien vendu !

Pourtant les dédicaces dans les librairies

Prouvent que tu devrais empocher du riz.

Les Bénévent sont-ils des voleurs ?

Sur ton dos ils font leur beurre !

Si tu veux les joindre

Tu ne vois personne poindre :

Au téléphone tu les relances,

Ils sont toujours en conférence ;

Tu envoies mails, recommandés, comme un lion,

Ils ne daignent t’envoyer aucun accusé de réception.

 

Ah ! Bénévent !

Tu  voles même le vent

Vaporeux dans le ciel de Nice

Où par imagination factice

Tout vent magistral

Est nommé mistral.

Bénévent, tu voles dans les nuages,

Volerais-tu avec nos bagages ?

Tu édites de nombreux livres

Mais l’argent des auteurs jamais tu ne le livres !

Le nuage qui sans cesse se déplace

Déverse ses trésors à la bonne place :

Dans les coffres de Bénévent ;

Ils deviennent soudain plus lourds que le vent !

Ami, un bon conseil :

Si tu veux ton oseille,

Ne va jamais chez eux,

Diversifie les paniers pour y mettre tes œufs.

Pour que Bénévent paie,

Seul un procès ou une bombe les réveille.

Et encore !

Partager cet article
Repost0
24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 10:35

Quand je dis, début de la décrépitude, je suis sympa avec moi !

Comme dit la chanson ‘j’ai la mémoire qui flanche’ mais si il n’y avait que la mémoire …

L’autre jour j’ai pommé deux ordonnances que m’avait faites le médecin pour des examens. J’ai du lui demander qu’il m’en refasse d’autres.

J’oublie d’éteindre la lumière avant de partir de la maison.

J’oublie aussi mon état physique. Je me lève le matin (comme chaque matin !) et mon petit esprit fatigué supprime le fait que je sois amputé ; je veux poser le pied sur le sol et je me retrouve assis par terre. Ca m’est arrivé deux fois !

De temps en temps, dans le tram, je rêve et je laisse passer la station où je voulais descendre. C’est comme ça que de temps en temps je me retrouve à Denain ! Il arrive aussi que je prenne le tram dans le mauvais sens.

Je regarde je ne sais combien de fois dans mon sac à dos avant de partir : j’ai toujours peur d’oublier quelque chose et je ne me souviens plus si j’ai pris les papiers nécessaires pour aller là où je vais quand je ne me demande pas parfois pourquoi je suis dehors …

Je sème à tout vent des affaires là où je vais.

Lorsque je regarde mon agenda je suis effrayé par le temps pris pour ma petite santé. Entre les visites chez le médecin, les voyages à Lille chez la dermato, le prothésiste, le temps passé pour des radios, écographies, électrocardiogrammes, doppler, pharmacie,  séjours à l’hosto et je dois en oublier ( ?) il n’y a que peu de temps pour le reste. Et malgré toutes ces dames, tous ces messieurs, ça ne va pas mieux …

Le toubib m’a donné un jour des remèdes pour la mémoire. Il y a finalement renoncé, je lui ai expliqué un jour que j’oubliais de les prendre !

Il y a des choses dont je me souviens lorsque je ne peux pas les faire et qui s’envolent lorsque je le pourrais.

Début de la fin ? oui mais il fallait bien que cela arrive, ça fait parti de la vie après tout …

Decrepitude-.jpg

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 10:22

J’ai déjà raconté mes déboires avec l’échelle. A cause d’elle j’ai été licencié (article n° 21) Mon bailleur Val Hainaut Habitat à son tour, me la remet toujours dans les jambes (déjà dans l’article 3).

Dans la suite de cet article 3, petite conversation vécue chez le représentant Val Hainaut du quartier :

Moi : Bonjour monsieur, mon toit plat est encore saturé par l’eau de pluie.

Lui : Ce n’est pas moi qui fait la pluie et le beau temps !

Moi : Il faudrait que quelqu’un vienne déboucher la gouttière responsable de cette piscine. Et puis l’eau commence à s’infiltrer dans la maison, la peinture du plafond s’écaille, le papier peint sur les murs est décollé.

Lui : C’est à vous de prendre une échelle (la revoilà c’t’échelle)!) pour déboucher la gouttière.

Moi : Ce n’est pas moi le propriétaire ! et je vous informe que je ne possède pas d’échelle que ma voisine avec laquelle je partage ce toit est âgée et moi je suis unijambiste ! Comment on fait ?

Lui : silence …

 

echelle-danger.jpg

 

Fin de la conversation et l’eau continue à dégouliner le long des murs extérieurs  et à s’infiltrer à l’intérieur… 

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 08:40

Ce jour là j’ai rendez-vous à 8 heures du matin avec un cardiologue. Je me lève au dernier moment et tout va très vite. Je décide de manger au retour sinon je serai en retard.

Des travaux dans le quartier avec des feux, des sens uniques me retardent pas mal.

J’arrive au cabinet médical. Il est 7h45. Je suis dans les temps. Je n’aime pas être en retard et faire attendre.

Il y a un porche à franchir pour entrer et se garer sur le parking. Avec la chance que j’ai une voiture sort et m’empêche d’entrer. Au volant une brave dame qui crie sans bouger et sans baisser sa vitre. Evidemment je n’entends rien et lui montre mes oreilles pour lui faire comprendre. Cela ne l’émeut pas et elle continue de parler. Finalement je sors un peu en colère ! La femme baisse enfin sa vitre :

Vous êtes un client ?

Non, je suis un patient.

Le parking est réservé exclusivement aux médecins, monsieur.

Je suis amputé d’une jambe et j’ai du mal pour marcher, madame.

Bon, je vous laisse entrer.

Sur le parking aucune voiture de garer et je me place sur la place réservée pour les titulaires d’une carte GIC. Il faut bien que cette place serve !

Je sors de la voiture et monte au troisième étage en chantonnant. Sur la porte il est écrit : ‘Entrez sans frapper’. Je pose ma main sur la poignée de la porte pour ouvrir. C’est fermé à clé ! Je ne comprends pas bien. Je regarde une autre affiche sur la porte : ‘Cabinet ouvert à partir de 8h30'. Je comprends encore moins ! Mes jurons remplacent ma chansonnette. Je réfléchis : ‘J’attends ou je pars ?’

Je redescends et rejoins ma voiture. J’ai un bouquin dans mon sac à dos. Je m’installe sur un siège et je lis pendant une demi heure.

8h25. Je remonte au troisième étage. Sept personnes sont déjà arrivées. Nous attendons sagement que la secrétaire prenne place dans son fauteuil, ce qu’elle daigne faire à 8h40.

 Je commence à m’impatienter sérieusement.

8h55. je suis en face de la secrétaire et donne mon nom. Je me permets de lui dire :

J’ai noté que j’avais rendez-vous à 8h.

Vous attendez dans la salle d’attente.

Je redis ma phrase.

J’ai noté que j’avais rendez-vous à 8h.

Je sais. Attendez dans la salle d’attente.

Mais on ne donne pas rendez-vous à 8h alors que la cabinet ouvre à 8h30 !

La secrétaire qui depuis le début a la nez dans des papiers, ne relève toujours pas la tête. elle répond :

Je sais que vous avez rendez-vous à 8h.

Mais le cabinet n’ouvre qu’à 8h30 !

Que voulez-vous que j’y fasse. Ce n’est pas à moi qu’il faut le dire.

Ça fait une bonne heure que je suis ici. Vous souhaiterez une bonne journée au cardiologue.

La secrétaire relève brusquement la tête. J’avais failli ne pas voir son joli minois. Elle s’écrie presque :

Mais monsieur !

Au revoir madame.

Les ‘clients’ qui attendent se marrent. Solidarité ou moquerie ?

attente

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 09:24

La MDPH, maison de la personne handicapée, croule sous les dossiers et accumule les retards. Tout le monde le sait. Elle-même le sait pourtant elle ne fait rien pour améliorer les choses !

Un exemple parmi des tas d’autres.

Des parents font un dossier pour une reconnaissance du handicap de leur fille et pour avoir des aides. Leur enfant est touché par un cancer du bassin et je préfère ne pas en décrire les conséquences après les opérations subies et les séances de chimio.

Ils doivent attendre cinq mois pour avoir enfin la réponse en septembre 2012 :  reconnaissance du handicap à plus de 80%. Cette reconnaissance est valable de septembre 2012 à … avril 2013 !

Ce qui veut dire que dès qu’ils ont reçu cette décision, les parents doivent faire un nouveau dossier pour une nouvelle reconnaissance !!!

On se demande si les membres de la commission qui ont pris cette décision se rendent compte de l’état de cette fille de 11 ans et de la douleur qu’ils ajoutent à des gens qui n’ont pas besoin qu’on se moque d’eux. 

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 16:04

A tous mes amis des C.A.T. écrit après le licenciement de l’un d’eux.

CAT-.jpg


« Monsieur, vous ne faites pas l’affaire.

C’est un atelier que je gère !

Pas une garderie !

Je dois faire le tri.

Vous travaillez trop lentement,

Ici, il ne s’agit pas de bosser gaiement.

Vous êtes un professionnel,

Pas un être frêle.

Vous avez signé un contrat signé dûment… »

« Pourquoi n’ai-je pas un double de cet arrangement ? »

« Il est confidentiel, comme une loi

Qui nous lie secrètement vous et moi.

Vous ne devez en parler sous aucun prétexte,

Vous ne pouvez donc avoir ce texte.

Notre contrat stipule un rendement,

Obligatoire et tenu régulièrement.

Ce n’est pas votre prestation

Salutation. »

Conversation réelle

Qui devient irréelle

Lorsque vous saurez

Que cette décision carrée

A eu lieu dans un C.A.T.

Atelier inventé

Pour des personnes handicapées

A l’esprit et aux gestes pipés.

Où pourront-ils donc travailler

Ceux qui ont la malchance d’avoir un cops mal taillé ?


Partager cet article
Repost0
19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 09:54

Ma plus jeune tante, la plus jeune sœur à maman (elle a 90 ans) est tombée à Noël de l’an dernier et c’est le genou qui a tout pris.

Depuis elle ne compte plus les interventions chirurgicales, les séjours à l’hôpital de Laval. Rien n’y a fait. Incapable de marcher, genou douloureux et énorme, elle a été emmené, en désespoir de cause, à l’hôpital de Pontchaillou à Rennes. Là encore deux interventions chirurgicales et aucune amélioration.

J’étais à Laval le dimanche 7 octobre chez ma frangine et, avec une cousine, nous avons décidé d’aller voir notre tante.

Nous l’avons trouvé dans un état de grande dépression demandant qu’on la ramène chez elle à Laval (‘Regardez ces murs, disait-elle, il n’y a rien dessus, ici je ne connais personne, j’en ai plus que marre …’) ou qu’on lui donne des comprimés pour qu’elle en finisse avec cette vie.

Notre tante est une femme qui aime la vie qui déborde, les amis, les balades, les parties de cartes, les rencontres, la danse, les bonnes histoires et le rire, les bons repas … elle écume tous les lieux où ça belote. La connaissant et l’aimant nous avons bien compris sa déprime !

Nous avons fait mémoire ensemble de quelques moments vécus avec elle et les aventures cocasses avec leur crise de rire. Petit à petit, notre tante s’est apaisée et à notre plus grande joie, s’est jointe à nos rires.

Le lundi le téléphone a sonné chez ma soeur. C’était le chirurgien de Rennes qui nous téléphonait. Il avait tenté de parler avec notre tante pour lui dire ce qu’il comptait faire : mettre une prothèse. Tante avait déjà eu des prothèses à son genou et lorsqu’elle entendait le mot prothèse elle éclatait en sanglots et ne voulait plus rien entendre. Le chirurgien aurait du le savoir ! Puis il nous a dit qu’il lui avait demandé qui décidait pour elle ; ‘C’est moi !’ a-t-elle crié. De fait qui peut mieux qu’elle savoir ce qu’elle désire qu’on fasse dans son corps ?

Le chirurgien ne sachant plus que dire, il nous avait appelé. Pour lui il y avait deux solutions : un nettoyage complet du genou, plus poussé que d’habitude ou rendre la jambe raide. Il voulait notre présence pour en parler avec notre tante.

Le mardi donc, re-direction Rennes. Nous avions rendez-vous à 11h30. le chirurgien est arrivé à 13 heures. la tante commençait à s’énerver sérieusement. Quelques mouettes cherchant à manger sur le rebord des chambres de l’hôpital nous ont fait patienter. Nous leur donnions des biscuits et elles frappaient la vitre pour en avoir d’autres.

Le chirurgien est enfin arrivé. Un interne jeune et d’abord facile. Malheureusement ce rigolo a prononcé le mot prothèse dans sa première phrase et il nous a fallu ramer pour rassurer notre tante et lui dire que quoiqu’il en soit ce serait elle qui déciderait. Ce que ma tante désirait c’était rentrer chez elle le plus rapidement possible, elle en avait marre de cet hôpital. D’après le chirurgien rendre la jambe raide supposait plusieurs mois de présence à l’hôpital. il a donc été décidé un nettoyage et un retour à Laval.

L’interne nous a parlé de microbe qui attaquait le cartilage mais à la question de savoir d’où venait ce microbe et pourquoi sa présence, nous n’avons eu aucune réponse.

Nous sommes repartis de l’hôpital avec l’assurance que l’intervention chirurgical aurait lieu le lendemain et en laissant une tante presque heureuse.

Le mardi soir ma sœur téléphone aux infirmières de l’hôpital de Rennes pour savoir si l’intervention s’était bien passée. ‘Elle n’a pas eu lieu, nous apprend l’infirmière au bout du fil. Votre tante n’est pas considérée comme une urgence.’

Nous téléphonons aussitôt à notre tante. Elle est incapable de parler. Nous n’entendons que des sanglots, des bouts de mots : en finir, ne plus vivre, comprimés…

La dépression et le risque de suicide n’est pas une urgence à l’hôpital Pontchaillou de Rennes.

Nous en sommes là à ce jour (11 octobre 2012)


Partager cet article
Repost0
10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 16:27

Samedi 29 septembre 2012. Quelle journée ! du soleil, de l’ambiance, des chansons, des rencontres, des découvertes, de la solidarité, des signatures, des … chaussures !

C’était la journée ‘pyramide de chaussures’ organisée par Handicap International. Une pyramide de chaussures en plein milieu de la place d’armes de Valenciennes, c’est pas banal ! Les questions fusent : ‘Pourquoi ces chaussures ? Qu’allez-vous en faire ? C’est quoi Handicap International ? etc.’

Handicap International se bat sur beaucoup de fronts contre la maladie, le handicap, l’exclusion. Une fois par an elle met le paquet sur les mines antipersonnel et les bombes à sous munition. Ces armes de lâches vite posées par les militaires et qui font des dégâts 10, 15 ans plus tard sur les civils dont beaucoup d’enfants.

 

L'enfant virevolte plein de vie

Comme un oiseau ravi

Il court, saute et rebondit

Comme son ballon aux couleurs de paradis

 

Le chemin de poussière et de pierres

Porte encore les marques de la guerre d'hier

Mais hier c'est du passé

Aujourd'hui c'est l'enfant et son rire éclaté

Le ballon roule et entraîne le joueur

Dans des rêves pleins de joie et sans peur

Elle est loin la guerre des grands

C'est un souvenir sans lieu et hors du temps

 

Elle est encore là pourtant, sur le chemin

                                                                              Sournoise, aveugle et sans fin…

 

Et le ballon s'arrête

Et l'enfant s'apprête

A shooter

Pour marquer

 

La terre explose

Le pied implose

 

Guerre de lâches

Armes mises en cache

Mises en terre

Pour faire durer la guerre

Pour que la paix s'enterre

 

                                                    Non. Vraiment. On ne peut se taire

 

Faut-pas-laisser-faire.jpg

 

Pour ne pas se taire, des pétitions sont proposées (près de deux mille signatures ce 29 septembre à Valenciennes), des chaussures sont jetées en signe de protestation parce des hommes, des femmes, des enfants ne pourront plus en porter. (Le soir elles sont récupérées par ‘Le Relaie’ d’Emmaüs. 3,5 tonnes à Valenciennes) Ces mines font que des enfants ne peuvent plus marcher, ont peur d’aller à l’école ; les femmes et les hommes n’osent plus aller au puits chercher de l’eau ou labourer leurs champs : des mines peuvent y être cachées.

L’action d’Handicap International a permis un recul des utilisations de ces armes mais encore aujourd’hui une personne est blessée ou meurt toutes les deux heures, 80 pays sont encore pollués par les mines antipersonnel. Certes des traités ont été signés mais faut-il encore qu’ils soient ratifiés et respectés par les pays.

Des amis handicapés qui sont à l’APF ou à la Fraternité chrétienne handicap sont venus dire leur solidarité. Eux qui sont aussi handicapés n’admettent pas que le handicap soit causé directement par l’homme ! la maladie et les accidents s’en chargent suffisamment !

Le 29 septembre à Valenciennes des jeunes d’un lycée d’Anzin, de l’école d’infirmières de l’hôpital de la ville, des amis, des chanteurs, l’équipe d’Handicap de Valenciennes ont rendu possible cette mobilisation mais il ne faut pas qu’elle soit celle d’une journée par an !

 

Foot.jpg 

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 11:57

P9250001.JPG Les travaux dans l’enclos où j’habite se terminent à l’extérieur. Il faut reconnaître qu’on peut mieux circuler et marcher sur du macadam que sur des cailloux.

Quand on voit le résultat, on constate que le lobby des voitures a gagné ! Tout a été fait pour et par rapport aux voitures. Avant il était interdit (théoriquement) de circuler dans l’enclos, aujourd’hui non seulement c’est possible mais on peut s’y garer. Plus de trente places de parking ont été créées.

Les enfants sont les grands perdants de ce nouvel aménagement. Leur aire de jeu a été amputé d’un bon tiers et l’allée où circuleront les voitures encerclent leur terrain, les parkings pareils. Sur la photo, on peut voir l’endroit où jouent les enfants, c’est l’espace devant les arbres. L’allée entre les deux voitures fait le tour de l’enclos pour passer entre ces arbres et le terrain de jeu pas encore aménagé…

Nous n’allons pas vers des lendemains qui chantent ! Habitués à courir dans les allées, les enfants risqueront de se faire choper par une voiture, quant aux joueurs de foot malheur à eux si leur ballon frappe une carrosserie rutilante !

Il faut noter aussi que dans la logique de Val’Hainaut notre bailleur, les travaux extérieurs ont été fait l’été si bien que les enfants n’ont pas pu jouer dans la journée et les travaux intérieurs vont se faite cet hiver sans doute pour que chauffage des maisons profitent aux voitures … tiens ! encore les voitures !

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 07:36

Vous pouvez m’appeler RoboCop ! Prothèse de jambe, prothèse de dents, prothèses auditives… Je ne vous ai jamais parlé de ces dernières parce qu’il n’y a rien à en dire. Je vous entends :

Quand ça va, il ne dit rien !

Que voulez-vous que je vous dise puisque j’ai rien à en dire.

Tu pourrais le dire !

Dire que j’ai rien à dire ?

Dire que ça va.

Si ça va je ne trouve rien à redire.

Etc. etc.

C’est vrai que nos conversations sont alimentés à 90% par ce qui ne va pas. Pourtant il y a beaucoup de choses, des rencontres, des événements qui sont supers, mais là notre vocabulaire devient bien pauvre.

Racontons-nous ce qui va ! les beaux gestes, les belles rencontres ….

Bon, pour respecter ce que je viens de dire, c'est-à-dire, dire ce qui va quand nous n’avons rien à en redire je vais dire ce qui va !

J’ai eu la chance de rencontrer à ma mutuelle une professionnelle de la correction auditive qui a su m’accueillir, m’écouter, passer beaucoup de temps avec moi. Résultat je n’ai plus peur d’aller aux réunions où je ne comprenais plus rien, où je comprenais de travers. J’entends et comprends tout ou presque car je fais la sourde oreille lorsque ce sont des bêtises genre celles à Marine Le Pen. 

prothese-audio--1-.jpg 

 

Je profite d’une technologie qui a amélioré considérablement mon audition et d’une pro qui me rencontre régulièrement pour faire le point. Merci !

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : René Lelièvre
  • : personnes handicapées, personnes 'normales'.... rencontres, humour....
  • Contact

Recherche

Liens