Après presque un an d’attente j’ai enfin rencontré l’ophtalmologue. J’en rêvais et le rêve est devenu réalité.
Je me suis donc rendu masqué, le jour J. Après une attente d’un quart d’heure, ce qui est bref dans le milieu médical, je suis entré dans le cabinet de celui qui allait me permettre de lire sans peine. Le jeune ophtalmo m’installe sur le fauteuil usé par les fesses de mes prédécesseurs et, 6 minutes chrono plus tard je ressors avec le Sésam qui me permettra de porter de nouveaux verres.
Je me poste devant la secrétaire. J’ignore si elle me sourit où me fait la gueule derrière son masque. Je dois récupérer la carte sécu que je lui ai obligeamment offerte en entrant dans son bureau. Avant la carte elle me tend la machine infernale avide d’argent et me dit :
60 euros s’il vous plaît.
Et si cela ne me plaît pas ?
Je ne sais si elle rit ou s’impatiente. Elle ne répond pas et pose la machine devant ma main posée sur le muret qui me sépare d’elle.
60 euros ! Encore un qui va pouvoir grâce à moi, avoir la belle vie ! On nous avait, pardon, monsieur Macron nous avait promis la presque gratuité pour les appareils audio et visuels et dentaires. En fait, c’est la presque impossibilité de vivre dans un environnement où nous voyons clair ou nous comprenons ce qui nous est dit et mangeons ce que nous voulons
Chacune, chacun a sa propre vision du milieu médical. Pour moi, si avec les infirmières ça va à peu près, avec les pontes c’est autre chose ! Il y en a un que je ne vois plus malgré les prières incessantes de mon médecin traitant.
Tant qu’il me fera payer 40 euros je ne prendrais plus rendez-vous.
Je ne suis pas d’accord avec vous, a répondu le toubib.
Vous avez le droit mais je n’ai pas les moyens de rencontrer ce monsieur.
Il y a aussi celles et ceux qui caressent mon moignon.
Je ne vois plus le prothésiste. J’ai beau lui dire que la prothèse me fait mal ici et là, lorsqu’il en fait une nouvelle ça ne change rien.
A un autre spécialiste je raconte les douleurs ressentis dans le genou. Il a beau dire oui, secouer la tête, me plaindre presque, il me laisse partir avec une nouvelle crème fraiche qui n’a aucune efficacité.
Au moins quand on va dans une supérette on paie mais on ressort avec du pain ou une salade ou autre qui vont nous nourrir.
Quand on va chez les professionnels de santé bardés de médailles et d’années innombrables d’étude, on paie aussi mais c’est d’une inefficacité dont ils n’ont même pas honte.
S’ils me disaient, ces sommités, qu’ils ne savaient pas comment supprimer la douleur, je les remercierais quand même, mais rien, grand silence et ils font comme s’ils savaient et étaient capable de l’impossible.
Le vélo revient à la mode et comme j’aimerais y participer comme au temps d’avant 1992….
Le vélo mérite dans les villes une place d’honneur et ce n’est pas un virus qui nous fait monter sur la selle !
Non ce qui nous fait monter sur la selle c’est le silence créé par les roues sur le macadam, c’est le bonheur du vent dans les cheveux, c’est la sueur qui fait quand on en descend qu’on se sent bien dans sa peau.
Oui je regarde ces vélos d’anges heureux. Ils sont beaux ces jeunes, ces femmes, ces hommes. Même ceux qui souffrent sur la côte, ont un beau sourire, un sourire qui ne fait pas comme s’il n’y avait pas de souffrance mais cette souffrance-là dû à l’effort les rend fiers et heureux. Seuls, ceux qui ont vraiment fait du vélo peuvent comprendre.
Mais attention Mesdames et Messieurs, il peut y avoir danger !
Des maires qui veulent être bien vus par leurs administrés font n’importe quoi pour additionner les kilomètres de piste cyclable. En fait ces pistes hors couloir, matérialisées par le dessin sur le bitume d’un humain qui a enfourché son vélo, transforment les vélos d’anges heureux en vélos dangereux…
Inutile de continuer mon bla bla bla . Pour le démontrer il suffit de ces photos prises dans des rues de Valenciennes
Ces masques n'ont rien à voir avec le vélo. ils sont là pour rappeler à notre maire que si le centre vile a eu depuis plus de 15 jours les masques promis, nous, dans les petits quartiers périphériques comme notre Chasse Royale, nous avons eu QUE DALLE !
Pour finir ces chroniques, je vous offre ce poème qui raconte comment j’ai vécu ce confinement qui se termine à petits feux.
J’ai changé les prénoms.
Écrire quoi lorsqu'on est confiné ? Un journal animé ? Mais rien ne bouge enfermés dans notre bouge.
Je suis las de ne rien faire Je me rapproche de la terre.
Soudain un bruit de clochette Je boude. Le portable rouspète
Au bout du fil personne ne parle Qui est-ce ? Marie ? André ? Charles ? Je regarde et ça écrit sur l'écran ! Des mots se dessinent bien en rang
Surprise ! c'est Hège ! Elle écrit : y'a d'la neige Je vais voir sur mes jambes fragiles J’arrive à la vitre, elle dessine : poisson d'avril !
Ça continue. C'est Timothée Il demande : ça va la santé ? Puis José à Maria : T'es pas morte ? Toujours là ?
Un au secours est lancé dans le vide ? Non ! Véronique est la plus rapide, Trois mots simples : on t'écoute. Bruno quitte son jeu de foot.
Et la discussion fuse Aucune expression. n'est une ruse. Chacun trouve le mot juste Tous parlent, tous sont robustes !
Lorsque l'amie va mieux On ne lui dit pas adieu : L'une raconte sa nuit blanche,
L'autre dit pour le dimanche Ses projets de cuisine Ou bien raconte son dernier magazine.
Tous prennent des nouvelles de chacun Joie ou moral remonté par l'un Repris par tous pour casser la solitude. Mais que nos corps ne puissent se rencontrer c'est rude.
Je ne peux faire mon ménage ?
Chloé vient et dit : assieds-toi, sois sage.
Elle prend seau, serpillière, balaie,
J’entends : laisse-moi travailler s’il te plait !
D’autres s’inquiètent de mes repas.
Sans craindre le nombre de pas
Ils, elles viennent chacun son jour, chaque matin
Midi et soir j’ai droit à un vrai festin !
Je n'en reviens pas. Moi-même suis devenu abeille Butinant de ci de là tout pareil ; Et revenant à la ruche dare-dare J’offre au groupe un bon nectar
Les fleurs racontent le temps qui passe. Les oiseaux pour leurs petits partent en chasse. Ils nous regardent, nous les captifs Et fusent vers le ciel en vol éducatif.
Notre groupe est un groupe de vie Où chacun par l'amitié est ravi ; Nous étions hier des solitaires. Sur notre bonne vieille terre
Aujourd’hui ensemble nous construisons l'avenir Empli de joie, d'espoir, de rires
Le loup. Il se mettait sur les yeux pour voir en étant vu en faisant semblant de se cacher. Le loup était utilisé par des personnes qui avaient une grande distance sociale avec le peuple !
Le foulard ou un chiffon était mis par les bandits pour cacher leur visage. Surtout utilisé au temps des cowboys mais malheureusement pour ces bandits on reconnaissait leurs chevaux…. Cela permettait aussi de se protéger du sable ou de la poussière.
Le masque de fer. Même si c’est une légende, n’en mettez pas car même le frère de Louis XIV n’a pu l’ôter.
Le masque des carnavals. Il est souvent très travaillé et très beau, ilse met pour s’amuser, se moquer, se déguiser… dans certains carnavals on lâche des veaux parce qu’ils sont moins dangereux que les taureaux c’est pour ça qu’on dit en français ancien : un carnaval, des carnes à veaux. Là où se déroulait de nombreuses corridas, on disait que les habitants avaient attrapés la corridavirus.
Il y a encore les masques du mardi gras et d’Halloween. Ils sont inventés pour faire peur mais certains décideurs n’en ont pas besoin pour faire peur, alors attention.
Le masque pandémique.
il est fait pour qu’on crache dans sa bouche et non celle de celui d’en face
pour qu’on se mouche dans la bouche.
c’est un masque qui permet de se cacher sans avoir besoin d’un arbre ou d’un poteau électrique.
un masque qui permet de cacher ses sentiments : on ne voit pas la langue tirée, la grimace….
ce masque est considéré comme un remède contre le coronavirus il n’est pourtant pas remboursé par la sécu.
Masque pas très bien vu par les demoiselles. En effet lorsqu’il est mis, les autres voient des joues chiffonnées ; à quoi bon se maquiller se disent toute tristes les demoiselles ?
masque qu’il ne faut pas poser sur notre tête car à son contact les cheveux se dressent et peuvent envoyer des centaines de virus dans tous les sens et comme les cheveux se coupent en quatre ils font de très gros dégâts.
Masque d'amoureux, masque pour deux, masque pour jumeaux;jumelles
Premier mai. Souvenons-nous ce qu’est cette fête du 1° mai. Souvenir sous forme de poème.
Mois de mai,
Joli mois de mai,
On a fait de toi
Un mois gentil
Un mois de muguet…
C’est parce qu’on a peur du mois de mai
Qu’on en a fait le mois du muguet ;
C’est parce qu’on veut oublier
Qu’on a fait du mois de mai
Le mois du muguet…
Et bien les amis
Je vais vous rappeler quelques souvenirs
Qui ne vont sans doute pas réchauffer votre cœur.
Ce n’est pas le soleil du printemps
Qui caresse chaudement les boutons et les bourgeons
Que je m’en vais vous conter.
C’est la lutte et le sang
C’est la lutte sanglante
C’est la lutte des travailleurs
Que je veux remettre dans notre mémoire,
Dans notre pauvre mémoire
Qui fait tant d’efforts
Pour oublier …
Oublier les souffrances…
Pourtant ce sont les souffrances
Qui engendrent les plus grandes victoires.
Notre vie, mes amis
C’est une terre pourrie de feuilles mortes,
Une terre riche en humus,
Une terre arrosée périodiquement
Par la sueur et le sang.
Souvenez-vous…
Ça date de 871,
1° mai 871.
Alfred, roi des Anglais
Propose à ses sujets :
Huit heures de sommeil
Huit heures d’affaires publiques
Huit heures de prières …
Souvenez-vous…
Ça date de 1884,
Mai 1884.
Le congrès de Chicago propose :
Huit heures de travail
Huit heures de repos
Huit heures d’éducation.
Souvenez-vous …
Grève des mineurs de Montceau les mines,
107 jours de grève
De février à mai 1900.
Et mai 1906,
Clémenceau réquisitionne l’armée :
Les travailleurs manifestaient …
Et le 1° mai 1917,
Et le 1° mai 1919,
Débuts de nombreuses grèves
C’était dans la métallurgie …
Souvenez-vous…
1886… Mac Ornick … 7 morts,
1890… Paris … charge de la cavalerie sur les ouvriers,
1891… Fourmies … 9 morts
Et 1968… mai 68
Nuit des barricades,
Hausse des salaires,
Reconnaissance des sections syndicales d’entreprises,
Accord sur la réduction de travail…
Tout cela légalisé le 28 décembre 1968.
Souvenez-vous
Souvenez-vous toujours
Que notre vie
Prend racine sur des morts !
Comme disait quelqu’un
Si le grain de blé ne meurt, il reste seul …
Il nous faut choisir
Entre vivre pour mourir
Ou mourir pour vivre …
Mois de mai
Fête de la vie !
Grâce à toutes celles, tous ceux qui sont morts
Pour que nous vivions…
C’est à fêter aujourd’hui, demain, Toujours
12.
Je voudrais soulever plusieurs lièvres; je ne parle pas de moi mais d'autres lièvres !
Les prix des denrées flambent. Il nous a été expliqué que c’est entre-autre parce que nous sommes obligés d’acheter français. Plus les produits sont faits près de chez nous, plus ils sont chers. J’ai entendu sur France 2 un maraicher expliquer qu’acheter français était plus cher qu’acheter espagnol parce qu’en Espagne le SMIC n’existe pas. Ce monsieur est très mal renseigné, le SMIC existe en Espagne comme en France. Il lui faudra donc trouver un autre argument à ce monsieur, pour expliquer la différence des prix entre pays.
Et notre santé hors coronavirus, que devient-elle ? Les responsables de santé ont peur d’une invasion après la pandémie par celles et ceux qui n’auront pas osé se faire soigner. Je les entends nous dire : soignez-vous, même si ce n’est pas le coronavirus que vous avez attrapé ! Nous ne demandons pas mieux mais ces mêmes responsables de santé dans le cadre de leur travail nous renvoient vers des mois lointains lorsque nous venons pour nous soigner. Deux exemples. Un premier personnel, j’avais un rendez-vous avec un ophtalmologue le 5 mai. J’ai téléphoné 1 mois avant et j’ai eu une voix venant des cieux qui m’a dit : tout est fermé pendant la pandémie. Pourquoi un ophtalmologue ne peut pas recevoir à cause d’un virus ? Cet hiver quand ce sera le virus grippal il ne me recevra pas non plus ? Mais chut ! 8 jours avant le rendez-vous je reçois un message de Doctolibre pour que je prenne un autre rendez-vous. Je vais voir sur internet mais il est écrit que ce spécialiste ne prend pas de rendez-vous sur doctolibre en ce moment. Je téléphone au numéro qui m’est proposé. Je fais le numéro et j’ai qui ? La même voix qui m’était déjà venue des cieux avec le même message…
Autre exemple : une amie a été opérée d’un canal carpien. Elle a mal et sa paume de main est devenue très dure. Elle téléphone au chirurgien qui l’a opérée. Non, pas possible en ce moment lui répond-il, on verra ça plus tard.
Pendant ce temps-là plus de 135 millions d’enfants, d’hommes, de femmes meurent de faim. Ils sont oubliés en ces temps de coronavirus. Les programmes d’aide sont fortement ralentis. Heureusement des associations ou des quidam inventent de nouveaux styles de solidarité.
Où est l’urgence ? regardons les chiffres : dans le monde 135 millions meurent de faim et 247562 sont morts du coronavirus au lundi 4 mai 2020. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Pendant que nous sommes dans les chiffres, comparons ce qui se passe en France, en Italie, en Espagne, en Allemagne, tous pays avec lesquels la France a une frontière commune.
Voir chiffre source : au lundi 4 mai politologue.com
Nombre des décès en pourcentage par rapport au nombre d’habitants :
Allemagne : 6 866 (4.14 %)
Espagne : 25 264 (11.62 %)
Italie : 28 884 (13.71 %)
France : 24 895 (14.76 %)
La France est malheureusement en tête.
Le nombre de tests effectués doit y être pour quelque chose. La France n’a pas pris les moyens de faire des tests de dépistage à la hauteur des autres pays.
Avec Monsieur Macron il est très difficile de discuter parce qu’il ne prend jamais au sérieux celles et ceux qu’il a face à lui. Pour lui ce que disent les autres est de la rigolade, pour reprendre son vocabulaire c’est de la chamaillerie. Nous sommes, avec le président des Français au niveau d’écoliers dont il serait le professeur. Le professeur enseigne pendant que les élèves se chamaillent.
Il a une drôle de façon de prendre au sérieux ce qui ne vient pas de lui. Le prof. tapait sur les doigts des élèves avec une règle, aujourd’hui il impose des bons de sortie avec heure de sortie et heure de rentrée et des punitions pécuniaires si nous n’obéissons pas.
La date du déconfinement est donc arrêtée. Ce sera le 11 mai.
Décision personnelle et solitaire du président. Il dit vouloir faire autrement qu’avant mais déjà il ignore la chambre des députés au même titre que les syndicats et les associations. En fait, comme avant, il décidera seul sans s’occuper de ce que pense les corps intermédiaires. Il ignorait et il ignore tout le monde lorsqu’il prend des décisions. Bonjour le changement !
Lors de sa dernière allocution, le 13 avril 2020, le président Macron a dit sa surprise et sa satisfaction parce qu’il avait découvert une solidarité née d’après lui pendant le confinement.
Monsieur Macron connait-il la France et les Français ? selon son jugement, avant cette solidarité ‘confinementale’ les Français étaient individualistes et libéraux à la recherche de leur profit et de leur intérêt personnel.
Eh bien non, monsieur Macron ! Il y avait déjà en ce temps-là des associations que vous n’avez pas vues ou que vous avez ignorées délibérément. Ce n’était pas l’un de vos services d’Etat qui donnait à manger à ceux qui n’avaient pas les moyens, qui trouvait des lits pour ceux qui étaient dehors, qui accueillait les réfugiés, qui soignait les blessés dans les pays en guerre, qui donnait des vêtements à celles et ceux qui n’avaient pas les moyens etc. sans les associations, la vie avant le confinement aurait été un enfer et la vie après serait aussi un enfer ! Tout ne sera peut-être pas pareil après le confinement mais il restera ses associations et celles et ceux qui les font vivre.
Vous avez dit un moment que le déconfinement durerait plus longtemps pour les vieux. Mais on est vieux à quel âge : à l’âge de raison ? au passage à l’adolescence ? à la majorité ? le jour du premier vote, de la première embauche ? le jour de la retraite mais celle-ci n’est pas la même pour tous ? A ses 70 ans ? 80 ? mais c’est être jeune dans les EHPAD
Si vous voulez enfermer les vieux comme moi, je vous en prie, achetez-nous une ile avec du sable fin, des restaurants trois étoiles, des transats moelleux, des suites d’hôtel luxueuses. On ne vous embêtera plus et nous serons heureux mais sans doute pas tous !
Vous avez aussi parlé d’une organisation nouvelle. Commencez donc la nouveauté par les masques pour tous et des tests de dépistage suffisants. C’est vrai qu’avant et même pendant, le virus n’a pas été traqué, pris en chasse.
Et votre collègue Trump ! Voilà qu’il coupe les vivres à l’OMS, l’organisation mondiale de la santé. Il cherche à tout prix le responsable de l’état dans lequel sont les USA. Il veut faire oublier que c’est lui Le responsable alors qu’il se moquait du virus qui n’était que chinois et que ce virus ne serait pas capable de franchir les océans et qu’il était donc inutile de se protéger. Monsieur Trump vous encouragez les gens de votre pays à manifester contre le confinement. C’est vous le responsable de l’étendue de la pandémie aux USA. Ce qui compte pour vous c’est l’économie, l’argent. La santé n’est pas une priorité.
Que conclure ? Il est difficile de croire des hommes politiques qui ne parlent qu’en voulant faire plaisir à celles et ceux qui les écoutent.
10.
La reprise des écoles pose beaucoup de questions aux professeurs et aux parents. Il est vrai que l’espace physique sera difficile à respecter, combien d’élèves par classe ? Et puis pour les bus scolaires, les élèves internes, les restaurants scolaires ? Y aura-t-il des centres aérés ? Et puis qui fournira les gants ? les masques ? le gel ? … les maires, quel rôle ? Ce sont bien souvent les maires les premiers de cordée pour reprendre le vocabulaire de monsieur Macron.
Le pauvre monsieur Jean Michel Blanquer, ministre de l’enseignement mais je ne sais plus si c’est lui ou si c’est Emmanuel Macron, bref ce Jean Michel Blanquer fait pitié. A la radio lorsqu’il répond à des auditeurs, il bafouille, ne sait trop quoi dire, dit le contraire de ce qu’il avait affirmé à l’auditeur précédent. Il apprend ce qu’il devra faire et dire en regardant son patron à la télé quand il y fait des discours.
C’est tout le gouvernement qui est incapable de dire où nous allons. Chaque fois il nous est dit : on vous en dira plus dans 15 jours. Et les mêmes problèmes reviennent toujours. Le président annonce des actes, après il recule car il n’en a pas les moyens : masques, école, dépistage… Pourtant n’est-ce pas au gouvernement de gouverner ?
Reprise progressive des écoles : une maman a deux enfants, elle est seule, l’un des enfants doit aller à l’école, l’autre reprendra un autre jour avec sa classe. Comment fait la maman pour emmener l’un et laisser l’autre tout seul à la maison ?
Pas assez de masques. Je suis dans le tram. J’ai un masque. Je descends à la station prévue, quelqu’un voudrait bien monter dans le tram mais il n’a pas de masque. Je lui prête le mien ? Oui, je sais, inutile de crier, je ne prêterai pas mon masque et la personne sans masque va dormir sur un banc de la station si les bancs sont encore là.
Il nous faut des permissions de sortie. J’ai cru un moment qu’il allait falloir les faire signer par nos parents. On nous prend vraiment pour des gamins. Des pays où il est fait confiance aux habitants, ces papiers n’existent pas. En France, je me croirais revenu au temps de ma maternelle. Pourquoi ces papiers ? pour permettre de dresser des contraventions afin que le gouvernement encaisse l’argent. Il n’y a pratiquement plus de dépassement de vitesse sur les routes parce qu’il y a beaucoup moins de voitures, il fallait donc trouver autre chose pour compenser l’argent qui ne rentre plus.
Le déconfinement existe déjà dans certains pays. En Suède il n’y a même pas eu de confinement ! Notre gouvernement dit souvent que la France est la meilleure. Les Français peut-être mais pas ses dirigeants. En fait c’est la débâcle. Le patron, ce n’est pas le président, c’est le coronavirus mais au moins ce tout petit virus invisible, il nous aime, lui !
Rien ne sera plus comme a dit Edouard Philippe. En effet il ne sera plus 1° ministre, et les travailleurs on les fera bosser beaucoup plus longtemps pour éponger le déficit dû en parti à la non-clairvoyance des responsables politiques. Quand le coronavirus est arrivé en Chine, nos dirigeants ont regardé faire : oh ! les pauvres Chinois ont-ils dit. Pendant ce temps d’autres pays européens commençaient déjà à tester leurs habitants. Nos gouvernants se sont dit : de toute façon le virus n’arrivera pas jusque-là, il ne franchira pas les frontières. Ils ont été pire que Trump qui disait : le virus ne franchira pas les océans.
Je vous laisse pour écouter ce que le premier ministre a à raconter. Peut-être qu’il va confiner le déconfinement ?
Lors de l’intervention du 13 avril 2020 de monsieur Macron, comme lors des précédentes, ce qui me tracassait le plus était le travail de celle ou celui qui tapait le discours du président pour qu’il apparaisse (le discours) en bas de l’écran de nos téléviseurs.
Oh là, une faute, va-t-il, va-t-elle, la voir ? et là une erreur de mot, un accord du participe passé pas respecté…ouf il a vu mais va-t-il réussir à recoller au discours parce que le président ne l’attend pas ! et puis il y a des mots qui vont rester comme le délicieux ‘foutur’… lapsus intéressant mais inquiétant : le futur serait-il foutu ?
C’est cette lecture qui me prenait et je n’entendais plus ce que disait le président.
Mais pourquoi a-t-il imposé ce périlleux exercice ? Pour nous faire croire qu’il connaissait son discours par cœur et qu’il n’avait pas besoin d’un prompteur devant ses yeux ? Ce discours était écrit mais le président n’a pas daigné le donner au responsable de la transmission télévisée qui aurait ainsi pu faire défiler tranquillement un ruban sous notre ‘cher’ président, condition idéale pour un suivi par les malentendants.
Le déconfinement risque de ne pas se faire tranquillement. Deux autres exemples.
On nous a seriné au début des problèmes avec le virus que les enfants étaient, sans bien sûr en être responsables ! des conducteurs faciles pour transmettre le virus sans en être eux-mêmes affectés. Et les voilà lâchés si je peux dire dans la nature ! Reprise des écoles, des crèches le 11 avril, progressivement c’est-à-dire que toutes les écoles ne vont pas ouvrir le même jour. Vu le nombre d’écoles, aux derniers élèves qui reprendront le chemin de l’école, les prof. diront : ‘Bonjour tout le monde ! J’ai la joie de vous annoncer que demain vous serez en vacances d’été ! Au revoir tout le monde’
Dans les entreprises ce sera chaud. Déjà, alors que nous étions à peine au milieu de notre déconfinement, les patrons ont annoncé que le temps de travail sera rallongé et que des congés serviront à éponger des journées de déconfinement.
Rallonger le temps de travail à des femmes, des hommes qui sortent d’une période qui les a marqués physiquement et moralement ce n’est pas le temps de travail qui va être rallongé c’est le temps de burn out ! les dépressions risquent d’être nombreuses après deux mois pendant lesquels on s’est obligé à tenir le coup pour que les enfants ne soient pas trop déstabilisés et ne pas emplir les hôpitaux où les lits libres se raréfiaient.
C’est quoi ces congés prises pendant le confinement ? Ceux qui parlent de congés pendant le confinement étaient sur leur transat installés dans leur grand jardin au bord d’une piscine.
Les congés sont faits pour quitter un autre enfermement, pour changer d’air, pour se dépayser, pour se balader. Tout le contraire du confinement que nous vivons encore aujourd’hui. Et puis pendant les congés il n’y a pas de perte de salaire alors que là le chômage partiel fait perdre du salaire aux salariés mais pas aux patrons pour lesquels l’état rembourse les versements de salaire pendant cette période de chômage.
Ce sont toujours les mêmes qui paient ! Pour le temps de travail j’entendais la colère d’un grand patron d’un grand restaurant qui augmentera le temps de travail de ses salariés qu’ils soient contents ou non. Mais c’est dans ce milieu que le temps de travail est le plus long. Il va falloir leur faire des journées de 30 heures pour que celles et ceux qui y travaillent puissent se reposer un peu ! vivra-t-on dans un monde pire qu’avant le conavirus ?
Ces patrons disent que c’est le travail qui redressera la situation. Mais pendant qu’ils parlent, les autres travaillent. Ils affirment des trucs comme si avant on ne foutait rien !
Un peu de sérieux messieurs les patrons !
8.
Des gens bien qui habitent des immeubles parisiens ou provinciaux se sont réveillés en plein confinement et se sont aperçus que des gens sortaient de chez eux le matin de bonne heure et rentraient tard le soir. Renseignements pris, ils ont appris que c’étaient des infirmiers, des infirmières ou des médecins ou toute personne travaillant actuellement en hôpital.
Que croyez-vous qu’ils fissent ? qu’ils les applaudirent avec leurs voisins à 20h ?
Que nenni ! Ils firent des pétitions, oui des pétitions pour que ces gens quittent leur immeuble commun. Ce sont, ont-ils écrit, des gens dangereux parce qu’ils combattent le cornardevirus. Alors que ces gens des hôpitaux font tout pour le bien être de ces messieurs dames, ils sont traités en pestiférés. Ou bien ils quittent leur travail ou bien ils quittent leurs immeubles.
Avec une telle logique cela signifie qu’ils sont dangereux à vie car c’est tous les jours, même en temps normal ces travailleurs des hôpitaux ont croisé, croisent, croiseront, ont combattu, combattent, combattront des virus ! La solution vraiment efficace serait donc qu’il n’y ait plus personne à travailler dans le secteur de la santé. Ce sont les conardevirus qui seraient heureux ! Ils se baladeraient là où bon leur semblerait ! Quant à ceux qui demandaient la disparition des gens de la santé, ils disparaitraient les premiers.
Cette information est passée rapidement, le gouvernement veut trop qu’on ait l’idée de Français tous solidaires.
Des pestiférés dans ces conditions il y en a d’autres. les éboueurs par exemple qui répandent l’odeur des poubelles, touchent avec leurs gants des choses sales et qui devraient donc eux aussi vivre entre eux ou arrêter le travail ce qui ferait la joie des virus de tout poil qui pourraient se délecter dans les ordures puis dans les humains.
C’est d’une logique lamentable.
C’est la logique du Front National : un homme d’origine soudanaise a tué donc toutes celles et tous ceux qui sont d’origine soudanaise, tuent.
Ça me rappelle les syllogismes de ma jeunesse. Il y en des vrais, il y en a des faux.
Nous pourrions dire par exemple :
Une infirmière a le coronavirus
Celles qui travaillent en hôpital sont des infirmières
Donc toutes les infirmières ont le coronavirus.
Bien sûr ce syllogisme est boiteux et ne vaut rien comme la logique déjà citée du Front National.
L’un des vrais syllogismes et le plus connu est :
Tous les hommes sont mortels
Socrate est un homme
Donc Socrate est mortel
Allez, un autre, à vous de dire si c’est un vrai ou un faux :
Tous les singes sont mortels
Trump est mortel
Donc Trump est un singe.
Alors vrai ou faux ? Disons que ça dépend des jours…. Et laissons cet homme à ses chinoiseries.
Allez, bonne continuation et bonne chance. N’oubliez pas de saluer celles et ceux qui nous soignent dans les hôpitaux, dans les cabinets médicaux, chez nous.
N’oubliez pas non plus cette logique imparable :
plus il y a de jours passés en confinement moins il en reste à faire !