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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 15:33

C’est incroyable comme à ras du sol la vie n’est plus la même.

La ville de Valenciennes est assez jolie depuis qu’il y a un tram et que tout a été refait. Non ! Pas tout ! Le centre ville a été refait ! lorsqu’on habite un quartier périphérique les difficultés commencent :

Je vais souvent dans les rues de Valenciennes pour des raisons diverses. Quand il fait beau je vais en fauteuil électrique.

En fauteuil, sans rire, je risque parfois ma vie lorsque je veux quitter mon quartier de ‘La Chasse Royale’ !

Lorsque l’accès à un trottoir est surbaissé, je roule sur ce trottoir, heureux de vivre jusqu’au moment où je dois quitter le trottoir pour traverser une rue perpendiculaire. Waouh ! Surprise ! Le trottoir n’est pas surbaissé et je dois faire demi-tour jusqu’au point de départ (parfois cent mètres) pour descendre du trottoir là où j’y étais monté et emprunter (partager ?) la rue avec les automobilistes qui me frôlent comme s’ils voulaient me caresser.

La plupart des rues sont bombées, ont des trous sur les bas-côtés et je dois rouler presque au milieu de la rue pour ne pas me retrouver bloqué dans un caniveau. Les voitures ne sont pas contentes et me font des queues de poissons : « Arrête ! » je crie  ( poisson – arête … bof ) etc.

Il arrive souvent que traversant, toujours en fauteuil, une rue au niveau d’un passage piéton, il y a un trottoir surbaissé d’un côté et pas en face … mystère …

Un autre mystère, celui des stationnements pour voitures qui ont un macaron GIC (Grand Invalide Civil). Avec des associations, nous sommes intervenus auprès de la mairie pour changer les emplacements GIC. Je crois qu’ils font semblant de ne pas nous comprendre. Pour eux, il y a suffisamment d’emplacements GIC, ce que nous ne contestons pas. C’est l’endroit où ils sont qui ne va pas. Des exemples au hasard ( ? ) : trois stationnements pour GIC à la mairie et rue en cul de sac souvent barrée par des camions de livraison ; deux à la Poste ; trois à la gare à plus de deux cents mètres ; aucun près du théâtre ; un près de la CAF etc. Par contre il y en a tant qu’on veut au milieu des boulevards qui encerclent la ville : ils sont loin de tout magasin, du centre ville et il faut prendre le risque de traverser le boulevard.

 

Le maire est un malin, il sait que nous ne pouvons pas lui courir après, alors il laisse en l’état

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